Il y avait au sein de l'AVRK des formations pour les mécaniciens et aides mécaniciens depuis 1954, mais pour les formations plus avancées, les officiers et sous-officiers sont envoyés dans les différentes écoles de l'Armée de l'Air Française (Rochefort,...) par groupes ou parfois individuellement. Quelques un sont venus à Salon de Provence. Un officier a poursuivi les études à SupAero à Paris.

From the very beginning in 1954, a basic mechanical school was opened at Pochentong. For the higher education levels, officers and NCOs went to different specialized schools of the French 'Armée de l'Air' in France. Some went to the Air Academy at Salon de Provence. One officer was also graduated from 'SupAero', the French National Air and Space school at Paris.

Siv Tet, Si Suntech, Him Kong, Sway Nam, Lamouth Sakhon, Mam Hinn Sok Roden, Cdt G.L.Gacouin, Col Martel Commandant de l'Ecole, Kou Neou (mécanicien navigant)

2nd Promotion 'Equipement de bord' à Rochefort 1955-1957

Suthan, Dimang

En plus des formations reçues dans l'Armée de l'Air française, les techniciens partaient aussi aux Etats-Unis dès les années soixante pour se spécialiser avec le matériel américain.  << Dimang, Nov 1960 - USAF AB                                   Huon, 1974  >> In addition to the courses provided by and within the French Armée de l’Air, we had been trained by Americans instructors for all the materials and equipments furnished by the US. Like the pilots, some engineers went to the USA since the beginning of the sixties.

Au Cambodge, il n’existait pas de filières d'étude spécialisée en aéronautique. Seule l’Armée de l’Air offrait des formations pour la maintenance des avions. Au fil des ans, cette formation interne a beaucoup progressé grâce aux techniciens et ingénieurs formés depuis l’époque française. Ils prodiguent en permanence des cours continus pratiques ainsi que des cours plus formels à l'école ESOT. Après le début de la guerre, la France a cessé toute collaboration; aussi, les diplômés partent se spécialiser dans les centres d’instruction américains à l’étranger. Certains ont pu intégrer le corps des officiers.
En parallèle, l'AAK a aussi recours au cursus public d'ingénieurs généralistes. Le but était de les spécialiser ultérieurement en aéronautique. Aussi, à partir de 1971, un recrutement annuel est effectué parmi les élèves ingénieurs de l'Institut de Technologie 'Techno-Russe' à Phnom-Penh. Ils reçoivent trois mois d'Instructions militaires puis repartent en cours tout en percevant des indemnités correspondant à celles d’un aspirant. En échange, ils doivent effectuer au moins quinze ans de services dans l'AAK.
En plus des appareils déjà bien connus de nos mécaniciens comme les C-47 ou les T-28, l’AAK effectuait des révisions de premier et deuxième échelon pour tous les nouveaux types d’appareils reçus après 1970: UH-1H, AU-24, C-123K et évidemment les AC-47. Cependant, une partie des révisions furent délocalisées en Thailande car nos infrastructures ne pouvaient pas suivre la cadence due aux nombreux dégâts subis pas les avions.

In Cambodia, there were no university degrees in aeronautical engineering. Only the Air Force provided trainings for aircraft maintenance. Technicians and engineers from the French period provided continuous practical trainings and more formal classes at the ESOT school, (KAF NCOs Technical Academy). As France ceased all cooperation when the war started, graduates went to US military training centers abroad for specializations. Some became officers.
Besides, in 1971, an annual recruitment was set among the Phnom-Penh 'Institut de technologie Techno-Russe' students. After three months of military training, they went back to the university until their graduation as generalist engineers. The selected candidates received a salary equivalent to the one of the Air Academy cadets. In exchange, they must sign a 15 years contract with the KAF.
Additionally to already well known aircraft such as C-47s or T-28s, the KAF also performed first and second level “echelon” for all the new aircraft received after 1970: UH-1H, AU-24, C-123K and of course the AC-47s. However, due to a high rate of damages, part of the maintenance was performed in Thailand.

Officers / Les officiers techniciens (voir aussi Salon de Provence)

B.C. Doeun Dimang Rothary Sathan Pon Borin So E. Chun Outtarak Y Huon Som Assompion ? ? Mom Khem Ouk Sân Tek Angri Mao Chantha   Prom Thup Min Born Chhay Keou Neou Koy Yon

x?, x?, Mann Monin. Killed during the Vietcong attack at Pochentong.

NCOs (Telecommunication and Engineering) / Les sous-officiers techniciens (Télécom et Mécanique avion)
Les autres techniciens sont dans les Services Généraux (Génie, Photo, Météo, Topographie...)
Other Technicians are listed in the General Services (Photo, Meteorolist,... )

Au début de la guerre, le matériel hétéroclite de l'aviation khmère fût un casse-tête. Les mécaniciens ont passé bien des nuits blanches. Des mitrailleuses américaines sont montées sur des avions russes et chinois. Plusieurs MiGs ont été envoyés pour être examiné par les services techniques de l’USAF au Sud Vietnam. En plus du manque de pièces de rechanges des avions qui provenaient des pays communistes, il fallait aussi fabriquer bien des outils. Par exemple des chariots élévateurs pour les bombes de 250 Kg à partir de crics de voitures. Dans l’urgence, les Etats-Unis ont livré des munitions mais le matériel de support ne suivait pas. Par ailleurs, les appareils de mesures fournis au début par l'aviation de l’US ARMY n’étaient pas non plus adéquats.
En voyant les photos de nos bricolages, les Etats-Unis ont mis en place une mission d’assistance Air plus importante avec des conseillers et techniciens qui proviennent cette fois-ci de l’USAF.

    [Photo transmis par Darasy Var]

At the beginning of the war, the heterogeneous equipments of the Khmer aviation were a puzzle. The mechanics spent sleepless nights. They installed Americans guns on the Chinese and Russians planes. Several MIGs were sent to South Vietnam for examination by the USAF technicians. Besides the spare parts of the Eastern European planes, it was necessary to make many tools to match the Americans ammunitions. For instance, they used the car jacks to make lift trucks for the 500lb bombs. Furthermore, measuring tools (pneumatic tyres, etc... ) provided by the US Army Aviation did not fit our T-28s. When the Americans saw the photos of our manual work we were obliged to do, the United-States speed up the material deliveries and sent new adviser teams that came this time from the USAF.

Les soldats aides-mécanicien / Privates - mechanic